Autorisation parentale pour un perçage sur mineur
Votre petite fille réclame tous les jours, depuis la rentrée des classes, qu’elle souhaiterait des boucles d’oreilles pour son anniversaire ? Toutes ses copines ont également les oreilles percées ? Vous êtes tombés sur l’article qu’il vous faut ! Vos enfants sont mineurs, la question de l’autorisation parentale se pose et ce quelques soient les raisons de la volonté d’un piercing. En effet, le perçage des oreilles est un acte chirurgical. Aux yeux de la loi, il vous faudra signer une décharge ou une autorisation parentale pour que votre enfant mineur puisse percer ses oreilles chez un bijoutier ou un perceur.
Les règles législatives
Avant 16 ans, les enfants ne peuvent pas se faire percer les oreilles sans l’accord de leurs parents. En effet, lors du perçage le tuteur légal de l’enfant devra être présent muni d’un justificatif d’identité. Le passeport, la carte d’identité ou le livret de famille peuvent être utilisés comme tel. Le tuteur devra également signer une décharge ou bien une autorisation parentale auprès du perceur ou du bijoutier. En effet, cette autorisation sera archivée pendant les trois années suivant le perçage de l’enfant. Cela permet une sûreté aux parents, à l’enfant et au perceur si la démarche venait à se compliquer.
Pour les grands enfants de 16 ans à 18 ans, il suffit généralement d’une carte d’identité et d’un écrit des parents autorisant le piercing.
Lors de la cicatrisation d’un piercing, l’hygiène et les soins sont primordiaux. La législation impose la présence d’un parent avant 16 ans pour que celui ci soit à l’écoute du professionnel, et qu’il veille au bon déroulement de la période post perçage de l’enfant.
Nos conseils
Dans de nombreux cas, les perceurs et les bijoutiers n’acceptent pas de percer les oreilles de vos enfants avant 3 ans. Cependant, certaines boutiques s’autorisent parfois à le faire dès les premiers mois d’un bébé. Lors ce que votre enfant est petit, entre 0 et 3 ans, sont développement, son système immunitaire, et ses gestes sont vulnérables et peu consciencieux. Nous pensons qu’il est ainsi dangereux de l’exposer à un acte chirurgical dénotant de l’esthétisme et non essentiel à ses besoins vitaux.
En effet, l’enfant découvre son corps pendant cette période et touche beaucoup ses oreilles. Il pourrait infecter le perçage avec ses gestes ou arracher la boucle d’oreille. Ce qui pourrait être douloureux. En outre, les possibilités d’infection sont plus grandes lorsque l’enfant est très petit, son organisme est vulnérable. Si votre bijoutier vous propose de percer les oreilles d’un enfant avant 3 ans, cela peut parfois remettre en cause sa qualification.
Attendre la volonté de l’enfant
Nous conseillons également d’attendre que l’enfant prenne la décision de percer ses oreilles lui même, avant de l’y obliger. En effet, si l’enfant est d’accord et que cet acte résulte de son souhait, il pourra davantage supporter les douleurs que l’opération engendre (pendant et post perçage). Il pourra également comprendre qu’il y a des soins et des règles à respecter pour éviter l’infection et pour favoriser la cicatrisation de ses oreilles.
Le perçage d’oreille est adorable sur nos bout’chou, les habiller et affirmer leur personnalité dès le plus jeune âge est très tentant. Cependant, n’oublions pas que ce petit humain dispose de droits sur son corps. Même si la loi autorise avec une autorisation parentale un piercing aux oreilles de vos enfants, si le cerveau de votre petit n’est pas tout à fait prêt pour ce perçage, mieux vaut attendre son accord ! En espérant que cet article vous aura éclairé sur l’angle législatif du perçage d’oreilles, nous vous souhaitons une belle journée !